Qu’est-ce qu’un DPE classe G ? Peut-on améliorer son score ? Découvrez quelles solutions s’offrent à vous pour réduire la consommation d’énergie de votre logement et sortir de la classification « passoire thermique ».
Qu’est-ce qu’un DPE classe G ?
Un DPE classe G indique que le logement évalué s’avère très peu performant en matière de consommation énergétique. En effet, cette classe concerne les biens immobiliers qui consomment, en une année, plus de 420 kWh/m² d’énergie primaire et émettent plus de 100 kg CO2 eq/m². Des chiffres élevés, dans la mesure où un logement classé A consomme environ 50 kWh/m² par an et émet seulement 5 kg eq CO2/m² en une année.
Obligatoire depuis 2006, le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est établi par un professionnel et classe votre logement en différentes classes, de A à G. La classe A est attribuée aux habitations peu énergivores, tandis que la classe G est destinée aux logements qui consomment le plus d’énergie. On parle alors de « passoire thermique » ou de « passoire énergétique ». Cette classification prend également en compte les gaz à effet de serre dégagés par l’habitation.
Bon à savoir
Le DPE est obligatoire depuis 2006 pour mettre un bien immobilier en vente ou en location. S’ils estiment être dupés sur la réelle classe énergétique du logement, l’acheteur ou le locataire peuvent légalement se retourner contre le vendeur ou le bailleur.
Quelles solutions pour sortir d’un DPE classe G ?
Pour sortir d’un DPE classe G, le premier réflexe consiste à entreprendre des travaux de rénovation énergétique, avant de remplacer son système de chauffage. Enfin, adopter quelques éco-gestes permet de réduire sa consommation d’énergie au quotidien.
Réaliser des travaux de rénovation énergétique
En fonction des faiblesses pointées dans le DPE, il est possible d’améliorer l’isolation de son logement pour limiter les déperditions d’énergie. On recommande plus précisément de veiller à la bonne isolation des combles, de la toiture, des fenêtres, des portes, des sols, ainsi que des murs intérieurs et/ou extérieurs.
D’autres travaux de rénovation peuvent également être entrepris pour réaliser des économies d’énergie :
- changer ses fenêtres pour du double ou du triple vitrage ;
- installer une ventilation efficace (VMC simple flux ou VMC double flux) ;
- remplacer les dispositifs électriques anciens par des équipements moins énergivores ;
- poser des protections solaires et/ou des volets.
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Changer son installation de chauffage
Le chauffage constitue le pôle de dépense le plus important pour les foyers français. Souvent, les logements classés G au DPE sont équipés d’un chauffage ancien, peu efficace et énergivore. C’est pourquoi il est intéressant de le remplacer par un nouveau dispositif plus performant, économe et respectueux de l’environnement, comme la chaudière biomasse ou la pompe à chaleur.
Adopter des gestes éco-responsables
Quelques bonnes habitudes permettent de réduire sa consommation d’énergie au quotidien. Ces éco-gestes n’influenceront pas forcément votre DPE, mais ils réduiront certainement vos factures. Veillez donc à régler le chauffage à une température raisonnable en hiver, à limiter le nombre d’appareils en veille et à couper votre chauffe-eau si vous vous absentez plus de deux jours.
À lire aussi : Comment améliorer son DPE et réussir ses travaux de rénovation énergétique ?
Quelles aides financières pour sortir d’un DPE classe G ?
Les travaux de rénovation énergétique peuvent représenter un coût important pour les propriétaires de passoires thermiques. Toutefois, ces améliorations offrent un meilleur confort de vie, et s’avèrent rentables rapidement, compte-tenu des économies générées. L’investissement peut donc s’avérer rapidement amorti. De plus, sortir de la classe G au DPE permet de vendre ou de mettre en location son bien plus facilement et à un meilleur prix.
D’autant plus que l’État a mis en place plusieurs aides pour aider les ménages à financer ce type de travaux. Selon la nature de votre projet, vous pouvez bénéficier :
- des Certificats d’économie d’énergie (CEE) alloués par les fournisseurs d’énergie ;
- du dispositif MaPrimeRénov’ ou MaPrimeRénov’ Sérénité ;
- de l’éco-prêt à taux zéro ;
- du chèque énergie ;
- d’une TVA à taux réduit sur vos travaux ;
- d’une réduction d’impôt, en fonction des modalités prévues par la commune.
Le saviez-vous ?
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