À moto, sécurité et confort de conduite vont souvent de pair. Si vous projetez de faire un long trajet, c’est le moment de réviser votre deux-roues et les grands principes de prévention. Préparation de votre véhicule, conseils sécurité, optimisation de la visibilité, équipement, circulation et stages de conduite…Découvrez tous nos conseils pour rouler en toute sérénité.
La check liste avant de prendre la route en toute sécurité
Choisissez la bonne moto
Le principe du voyage en moto, c’est de parcourir de nombreux kilomètres. Mieux vaut donc partir sur un deux-roues solide, capable de tenir la distance et de supporter le poids des bagages. Privilégiez les GT, les trails routiers ou les roadsters, voire, bien sûr, les Harley Davidson si vous avez l’intention de sillonner l’Ouest Américain sur les traces d’Easy Rider !
Contrôlez l’état des pneus
Pour vous assurer du bon état de vos pneus, référez-vous aux témoins d’usure. Vous devez changer vos pneus si la hauteur de gomme atteint ces marques. Vérifiez également qu’il n’y a pas de corps étrangers dans les sculptures et que vos pneumatiques sont bien gonflés en vous référant aux instructions du constructeur.
Surveillez les freins
Premiers systèmes de sécurité sur la route, les disques et les plaquettes de frein sont à contrôler très régulièrement. Si les premiers indices d’usure se sont déjà fait sentir (freinage plus long, grincement, etc.), démontez l’étrier de votre moto et inspectez l’état des témoins d’usure. Remplacez vos plaquettes si ces derniers ne sont plus visibles ! Gardez en tête que des plaquettes usées freineront non seulement moins bien, mais auront aussi l’effet d’une râpe à fromage sur vos disques. Le coût de remplacement sera évidemment bien plus important si l’ensemble plaquettes / disques est à changer. Changer un simple de jeu de plaquettes dans les temps reste la meilleure option pour votre sécurité et votre porte-monnaie !
Vérifiez les suspensions
Avec les pneus et les freins, les amortisseurs font partie du triangle de sécurité. En absorbant les chocs, ils maintiennent la liaison entre votre deux-roues et la chaussée. Vous devez les changer si vous observez une dégradation anormale des pneus, que votre tenue de route est moins bonne dans les virages ou que votre moto plonge lorsque vous actionnez le levier de freins.
Testez les feux
Clignotants, feux de route, feux de freinage, phares… Sur la route, voir est aussi important que d’être vu, surtout pour un deux-roues. Prenez le temps de bien nettoyer vos feux et de vérifier leur bon fonctionnement avant chaque départ.
Tendez et graissez la chaîne
Un kit-chaîne bien entretenu, c’est une bonne transmission des vitesses. Assurez-vous que la chaîne est bien lubrifiée et tendue. Si le débattement ne se situe par entre 3 et 5 cm, c’est que la tension est trop ou pas assez importante. Dans ce cas, adressez-vous à un professionnel pour la faire ajuster.
Consultez le tableau de bord
Avant de vous lancer dans un check-up complet de votre moto, jetez un œil au compteur. Un voyant de couleur rouge vous alertera en cas de danger imminent et vous indiquera la nature du problème à régler. Référez-vous si besoin au manuel du propriétaire pour plus de précision sur la signification du voyant.
Inspectez le niveau d’huile moteur
Le contrôle du niveau d’huile se fait à tiède, sur une moto droite, c'est-à-dire positionnée sur une surface plane et sur la béquille centrale. Si votre moto n’en est pas équipée, vous pouvez utiliser une béquille d’atelier. Suivant le modèle de votre deux-roues, la mesure se fait avec une jauge transparente placée sur le carter ou avec une jauge traditionnelle, que l’on trempe dans le moteur. Si le niveau est trop bas, rajoutez de l’huile en veillant à ne pas dépasser la marque gravée sur la jauge au risque d’endommager un joint d’étanchéité.
Repérez les fuites
Une trace de liquide suspecte sous votre moto ? Cela est peut-être dû à une fuite. Huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement, carburant… Tournez-vous vers un spécialiste pour déterminer l’origine de l’écoulement et y remédier au plus vite. Une fuite non traitée risque d’endommager gravement un organe moteur et de rendre le pneu arrière extrêmement glissant.
Chargez bien la moto
Placez les objets les plus lourds près du centre de gravité de la moto, à savoir dans la sacoche de réservoir ou au fond des valises latérales. Les chargements volumineux mais légers (vos vêtements par exemple) peuvent être rangés sur le porte-bagages. Veillez à bien répartir les masses pour ne pas déséquilibrer la moto, pour conserver une bonne visibilité et pour ne pas gêner vos mouvements. Faites également attention à ne pas laisser traîner des sangles : elles pourraient se prendre dans la chaîne ou dans les roues.
N’oubliez pas vos papiers
Votre moto est fin prête ? Parfait ! Mais qu’en est-il de vos papiers ? Permis, carte d’identité, vignette d’assurance, certificat d’immatriculation… Tout doit être en règle et à portée de main avant de prendre la route !
Définissez votre itinéraire
Un road trip en moto, ça ne s’improvise pas. Avant le grand départ, étudiez votre trajet et planifiez vos différentes étapes. Pour vous aider, vous pouvez consulter les traditionnelles cartes routières et guides de voyage, mais vous trouverez aussi de nombreux outils sur le web. En plus de l’habituel ViaMichelin, il existe des sites spécialisés pour les voyages à moto, comme par exemple :
- Moto Trip : moteur de recherche pour trouver des itinéraires dans le monde entier, avec les points d’intérêt et les hébergements sur le trajet ;
- Horizons Unlimited : site de référence en anglais pour préparer les voyages à l’étranger (conseils de motards, idées d’itinéraires, adresses d’hébergements…) ;
- Ride The World : liste des voyagistes moto à travers le monde.
Nos produits nettoyage et protection moto
Les bons équipements pour votre voyage à moto
La boîte à outils indispensable
Lors d’un road trip à moto, il y a certains indispensables à emmener :
- une bombe anti-crevaison et/ou un kit de réparation ;
- de l’huile moteur ;
- de la graisse pour la chaîne ;
- des chiffons ou des lingettes (pour les mains, pour nettoyer la visière de votre casque…) ;
- une carte routière et un GPS (mis à jour) ;
- des bouchons d’oreille ;
- des moyens de paiement (CB et espèces).
Les critères pour bien choisir votre casque de moto
Que vous débutiez ou que vous soyez un motard chevronné, choisir un casque de moto ne se fait pas au hasard. Il doit en priorité répondre aux normes ECE 22-04 ou ECE 22-05. Ensuite, votre façon de conduire et l’usage que vous ferez de votre moto détermineront le type de casque, d’attache et d’écran dont vous aurez besoin.
- Type de casque : Pour une conduite routière et sportive, préférez le casque de moto intégral. En ville, il est courant de voir des casques jet car c’est un accessoire de mode en plus d’être léger à porter. Attention toutefois car en cas d’accident, le visage est moins protégé qu’avec un casque intégral. Le casque modulable est très polyvalent et s’adapte pleinement à tous types de conduite, tandis que le casque tout-terrain sera utilisé pour un usage sportif et cross.
- Systèmes d’attache : Il existe trois systèmes d’attache principaux même si l’un d'entre eux est en train de quitter petit à petit le marché des casques de moto homologués.
- Boucle automatique : ce type de boucle est très simple d’utilisation, car il suffit de clipser les deux parties de la sangle dans un dispositif de verrouillage. Cependant, la boucle automatique est de moins en moins utilisée car le système a tendance à se gripper et la sangle à se desserrer avec le temps.
- Boucle micrométrique : souvent en plastique et parfois en aluminium, la boucle micrométrique se compose d’une languette crantée. Plus sûre et fiable qu’une boucle automatique, la boucle micrométrique se détache d’une seule main et peut se régler à la perfection.
- Boucle Double D : ce système d’attache n’est pas réservé aux plus sportifs même s’il est obligatoire sur les circuits. La boucle Double D est le plus efficace des systèmes de serrage en matière de sécurité, puisqu’elle résiste à l’arrachement. Elle est constituée de deux anneaux dans lesquels la sangle passe avant de repasser dans le premier anneau, permettant d’ajuster le serrage.
- Type d’écran : L’écran fait également partie des critères à prendre en compte au moment de choisir un casque de moto. Écran plat pour les sportifs ou écran bubble pour les amoureux du vintage en deux-roues, il faudra vous décider. La teinte de la visière ne doit pas être négligée, notamment si vous êtes sensible à la luminosité. Ceci dit, n’oubliez pas que vous ne pourrez pas rouler de nuit si votre écran est fumé au-delà de 50 %. Enfin, il existe certains écrans avec un système anti-rayures et antibuée grâce à l’application d’une solution ou d’un film spécifique.
Le confort : Au moment de choisir un casque de moto, son poids sera déterminant. Plus le casque sera lourd, plus il nuira à votre confort et surtout à votre sécurité. Si vous roulez beaucoup et longtemps, un casque trop lourd fatiguera plus rapidement les muscles de votre cou. Sa taille doit également être considérée puisqu’un casque trop grand n’assurera pas la protection désirée. À l’inverse, un casque trop petit ne sera pas confortable à porter. Prenez donc vos mesures avant d’acheter votre protection. Assurez-vous que le casque soit agréable à porter, grâce notamment aux mousses intérieures qui vous offriront en plus un maintien optimal. Préférez des mousses lavables car, même si le textile utilisé est hypoallergénique et antibactérien, il arrive que des odeurs apparaissent. De même, si vous choisissez un casque intégral, un système de ventilation rafraîchira l’intérieur de votre casque pendant la conduite. Un confort non négligeable, surtout par fortes chaleurs.
Bon à savoir : un casque ne s’achète pas d’occasion puisqu’il s’adapte à la tête de son propriétaire. Les mousses ne seront pas adaptées à votre tête et votre sécurité ne sera pas assurée.
Le reste de l’équipement
Au-delà du casque homologué, d’autres équipements sont indispensables à votre sécurité : gants, blouson, pantalon résistant et chaussures montantes. Même si vous avez choisi une destination tropicale, pas question de rouler en short et tee-shirt. Il existe aujourd’hui des équipements ventilés qui vous permettront de lutter contre la chaleur. À l’inverse, si vous partez dans des régions fraîches, pensez aux sous-vêtements thermiques. Enfin, n’oubliez pas de garder à portée de main une tenue de pluie : ce serait dommage qu’un bon rhume vienne gâcher vos vacances !
Roulez en sécurité en toute saison
Conseils pour un voyage à moto en automne
Attention aux glissades
L’automne est une saison propice aux glissades en raison des pluies fréquentes et des feuilles mortes qui tapissent bien souvent les routes. Ces deux facteurs impactent en effet l’adhérence des roues à la chaussée. Pour rouler à moto en limitant les risques, veillez à :
- éviter les accélérations et les freinages brusques ;
- ralentir et anticiper ;
- augmenter les distances de sécurité.
Optimisez votre visibilité
L’automne va également de pair avec une baisse de luminosité. Pour plus de sécurité à moto, il est primordial de bien voir et être vu. Pensez donc à nettoyer régulièrement votre visière et à porter un casque et un blouson avec des bandes rétro-réfléchissantes afin d’être mieux vu par les autres usagers de la route.
Premiers rhumes
Attention à la baisse des températures : pensez à bien vous couvrir afin d’éviter de tomber malade dès le début de la saison. Pour une couverture optimale, il est recommandé d’opter pour une veste coupe-vent, des gants et des sous-vêtements chauds. Prévenez les engelures en protégeant bien les extrémités du corps.
Conseils pour un voyage à moto en hiver
Adaptez votre conduite
Souplesse, prudence et raison sont les maîtres mots de la conduite en hiver. Pensez à regarder la météo avant de prendre la route. Ne prenez pas de risques inutiles. Dès l’apparition des premiers flocons, reportez votre trajet ou choisissez un autre moyen de transport. Ce que vous voyez dehors avant votre départ n’est peut-être pas représentatif des conditions que vous trouverez sur l’ensemble de votre trajet.
Si la météo vous laisse un peu de répit, voici quelques bons conseils à suivre pour la conduite en hiver :
- réduisez votre vitesse, en particulier à l’approche des virages ;
- maintenez la moto la plus droite possible dans les virages ;
- augmentez les distances de sécurité ;
- accélérez progressivement ;
- anticipez les freinages en utilisant le plus possible le frein moteur (attention à bien réduire les régimes moteur avant de rétrograder pour éviter le phénomène de dribble de la roue arrière) ;
- évitez les routes pavées ou abîmées ;
- plus encore que d’habitude, ne roulez pas sur les bandes blanches ou les bouches d’égout.
Sortez les vêtements d’hiver
Le froid hivernal doit être pris au sérieux. Il peut rapidement nuire à votre conduite et donc à votre sécurité si vous vous protégez mal. Choisissez les équipements adéquats en privilégiant l’isolation plutôt que la superposition de vêtements qui seront vite inconfortables :
- pour votre corps : des sous-vêtements qui absorbent la transpiration (en synthétiques), un pull pour conserver la chaleur et enfin : blouson/veste et pantalon coupe-vent et étanches. N’hésitez pas à entretenir régulièrement ces derniers en appliquant un produit imperméabilisant.
- pour votre tête : un tour de cou ou une cagoule conçue spécialement pour les motards.
- pour vos pieds et vos mains : bottes et gants spécialement conçus pour l’hiver Leur étanchéité est primordiale. Pour les gants, vérifiez que l’extérieur a reçu un traitement déperlant. Pour encore plus de confort, il existe des gants chauffants à brancher soit sur des batteries autonomes, soit sur une prise 12V sur la moto.
Des accessoires deux-roues spéciaux pour l’hiver
Comme les équipements, certains accessoires vous aideront à passer l’hiver au chaud, même sur votre moto ou votre scooter :
- le tablier, utile lors de vos déplacements mais aussi pour protéger le deux-roues à l’arrêt ;
- le pare-mains, qui limitera le vent glacial et la pluie sur vos mains ;
- la bulle haute ;
- les selles et poignées chauffantes ;
- les pneus aux sculptures profondes. Il n’existe pas de pneus hiver pour les motos, comme c’est le cas pour les voitures (sauf des pneus à clous, réservés à la compétition) ;
- le film antibuée, à équiper sur la visière de votre casque (intégral bien sûr !).
L’hivernage de la moto
Si comme certains motards, vous préférez attendre le retour des beaux jours pour rouler à moto, ne négligez pas les conditions d’entreposage de votre deux-roues. Pour une conservation optimale :
- graissez les chaînes ;
- vérifiez les chromes ;
- faites le plein d’essence ;
- veillez à ce que la batterie soit chargée ou débranchée
- refaites la pression des pneus ;
- privilégiez les endroits plats, secs et à l’abri ;
- couvrez votre moto avec une bâche respirante ;
- procédez à un nettoyage complet de votre deux-roues avant de le remiser.
Conseils pour un voyage à moto au printemps
Le retour des beaux jours impose lui aussi la prise de certaines précautions.
Vérifiez l’état de la moto
Avant de sillonner à nouveau les routes, un contrôle approfondi est nécessaire. Batterie, pneus, niveau d’huile, état de la chaîne, phares, liquide de refroidissement : prenez le temps de passer au crible chaque élément de votre véhicule.
Pas question d’essorer la poignée de gaz immédiatement.
Prenez le temps de vous réhabituer à la conduite d’un deux-roues.
Faites attention aux intempéries
Le printemps ne rime pas systématiquement avec soleil en continu et des intempéries sont parfois à prévoir. Ne remisez pas votre blouson d’hiver trop vite.
Évitez les excréments d’oiseaux
Choisissez avec soin les lieux où vous garez votre moto, notamment pour éviter que votre véhicule soit sali par des fientes d’oiseaux. Pour ce faire, proscrivez les places de parking situées sous des arbres.
Conseils pour un voyage à moto l’été
Durant l’été, les insectes et la chaleur sont les principaux ennemis du motard.
Les bons réflexes sur la route
Quand vous circulez à moto sous de fortes chaleurs, pensez à :
- boire beaucoup d’eau pour ne pas vous déshydrater (vous pouvez vous équiper d’un sac-réservoir d’eau comportant une paille à placer dans votre casque) ;
- placer votre moto à l’ombre lors des arrêts afin d’éviter une selle bouillante ;
- surveiller votre moteur et le niveau de liquide de refroidissement ;
- vérifier la pression de vos pneus pour une meilleure adhérence et faire attention aux risques de glissades causées par le goudron qui fond ;
- rouler plutôt le matin ou le soir et éviter les heures les plus chaudes en cas de canicule.
La chaleur
Le principal fléau lorsque l’on roule à moto pendant l’été est la chaleur, qui atteint parfois des sommets. Par mesure de sécurité et pour limiter les risques d’accidents ou de malaise, pensez à :
- faire des arrêts régulièrement afin de boire et de vous reposer à l’ombre ;
- privilégier les escapades en soirée ou le matin pour ne pas souffrir des grosses chaleurs ;
- surveiller le liquide de refroidissement, la pression des pneus ainsi que les amortisseurs.
Pour lutter contre la chaleur, vous pouvez aussi privilégier un équipement adapté :
- un blouson ventilé : pour ne pas fondre sur votre moto quand les températures grimpent, rangez votre beau blouson noir et préférez les couleurs claires qui n’absorberont pas la chaleur. Sachez, ensuite, que plusieurs types d’équipements existent pour laisser passer l’air : les blousons de mi-saison avec doublure thermique amovible, les cuirs ou textiles perforés (de type mesh), les vestes comportant des zips d’aération. Dans tous les cas, veillez à ce que votre blouson soit homologué CE et à intégrer une protection dorsale pour protéger votre colonne vertébrale. Enfin, évitez le nylon et le polyamide qui favorisent la transpiration et fondent rapidement au contact de l’asphalte lors des chutes.
- un pantalon respirant : comme pour les blousons, il existe des pantalons de moto conjuguant sécurité et ventilation. Vous pouvez trouver des modèles composés d’une matière résistante comme le cuir ou le Cordura (tissu à la texture rugueuse à la fois résistant à l’abrasion et respirant) et d’empiècements de type mesh favorisant la circulation de l’air. N’oubliez pas les protections au niveau des hanches, des genoux et des tibias !
- des gants perforés : à moto, les gants ne sont pas réservés à la période hivernale ! Même lorsque les beaux jours arrivent, ils sont indispensables pour protéger des brûlures en cas de chute. Toutefois, pour ne pas avoir les mains suantes et glissantes, enfilez des gants aérés, par exemple en cuir perforé sur le dos de la main et entre les doigts.
- des pieds bien chaussés : l’idée de sentir vos pieds qui macèrent dans vos bottes n’est guère réjouissante. Mais, même sous des températures caniculaires, ce n’est pas une raison pour monter sur votre moto en tongs ! Choisissez des chaussures montantes comportant des zones de ventilation. Les baskets peuvent être envisagées, à condition qu’elles tiennent bien la cheville et intègrent des renforts de protection au niveau des articulations.
- le bon casque : même en été, il est recommandé de privilégier le casque intégral pour une protection maximale du visage… Et des coups de soleil ! Choisissez un modèle doté d’aérations ou, éventuellement, un casque avec une mentonnière amovible que vous pourrez ouvrir en cas de chaleur insoutenable, à faible vitesse. Bien entendu, il doit toujours être homologué ECE.
Même en cas de canicule, il est proscrit de rouler à moto en short, tong et/ou t-shirt.
Attention aux insectes
Le retour de l’été marque souvent le retour en nombre des insectes. Mieux vaut anticiper toute piqûre et emmener une trousse de premiers secours dans laquelle vous glisserez une crème apaisante et un aspivenin. Côté habillement, il est déconseillé de laisser des interstices entre les vêtements. Pensez à vérifier votre tenue de la tête aux pieds avant le départ.
Comment optimiser votre visibilité lors de votre voyage à moto
Choisissez le bon équipement
Pour être vu des autres, veillez tout d’abord à porter des vêtements clairs ou de couleurs vives. Évitez le noir, l’objectif est de ne pas se fondre dans le paysage ! La nuit ou par mauvais temps, ajoutez des bandes rétro-réfléchissantes sur votre blouson. Attention, pour être utiles, ces dernières doivent être placées à des endroits visibles : dos, torse, manches, épaules et poignets. Si vous transportez un passager, il doit d’autant plus être équipé qu’il se trouve à l’arrière du deux-roues. Le gilet de sécurité n’est pas obligatoire sur une moto, mais il est conseillé en cas de forte pluie ou de brouillard épais.
Pour optimiser votre visibilité, vous devez également porter un casque homologué doté de pastilles rétro-réfléchissantes sur l’avant, l’arrière et les côtés.
D’autre part, il est important d’avoir le bon équipement pour protéger vos yeux et, ainsi, voir correctement. Oubliez les lunettes de soleil sur un deux-roues. En cas de vent ou de pluie, elles ne résisteraient pas longtemps ! Préférez les lunettes protectrices spécial moto ou, tout simplement, un casque avec visière non teintée. Enfin, si votre deux-roues est équipé d’une bulle (pare-brise), pensez à la nettoyer régulièrement pour une visibilité maximum.
Réglez correctement vos phares et entretenez-les
Sur un deux-roues, vos feux de croisement doivent être obligatoirement allumés dès que vous roulez. Pour une visibilité optimale, assurez-vous de bien les régler en fonction de la charge de la moto : le faisceau du phare doit éclairer à la hauteur de l’optique. D’autre part, nettoyez régulièrement les optiques du phare, du feu arrière et des clignotants. La poussière, l’humidité ou les insectes qui les encombrent pourraient nuire à votre visibilité. Enfin, pensez à changer les ampoules tous les ans, voire au maximum, tous les deux ans.
Assurez-vous d’être visible dans les rétroviseurs d’autrui
Zigzag entre les voitures, dépassement par la droite, mauvais positionnement sur la voie… Autant d’attitudes à bannir pour s’assurer que les conducteurs des autres véhicules vous voient. La règle d’or : éviter leurs angles morts et capter leur regard dans les rétroviseurs. Gardez à l’esprit qu’il est difficile pour un automobiliste de jauger correctement la vitesse à laquelle vous arrivez. Sur la route, placez-vous en retrait par rapport aux autres véhicules, ou décalez-vous légèrement sur la gauche. Ne doublez jamais sans avoir d’abord vérifié que vous êtes repéré. Aux intersections, sur un rond-point, ou quand vous sortez d’une place de stationnement, soyez particulièrement vigilant aux comportements des automobilistes et assurez-vous d’avoir été vu avant toute manœuvre.
Le saviez-vous ? Dans 60% des cas d’accident de la route impliquant un deux-roues et une voiture, l’automobiliste ne voit pas le motard. La visibilité reste donc l’un des enjeux majeurs pour garantir la sécurité des motards.
Comment rouler en toute sécurité lors de votre voyage à moto
Quand vous êtes en groupe
À moto, quoi de plus agréable que de rouler en groupe lors de longues balades estivales ? Que vous soyez débutant ou habitué des virées à plusieurs, voici nos conseils pour passer un bon moment en toute sécurité.
La formation en quinconce
Que vous rouliez en duo ou en groupe massif, il est important de se placer en diagonal par rapport aux autres, du moins lorsque la route est suffisamment large. Ainsi, chaque motard dispose d’une plus grande distance de sécurité que dans une organisation en file indienne. Autres avantages : cela permet de bien voir la moto derrière soi dans son rétroviseur afin de réguler la vitesse en cas d’écart trop important et d’être mieux vu par les automobilistes.
Respectez les distances de sécurité
C’est une règle de bon sens. Ne collez pas la moto qui vous précède, y compris à basse vitesse. En cas de freinage brusque, vous aurez davantage le temps de réagir.
Désignez les rôles de chaque motard
Lorsque vous circulez en groupe, un des deux-roues doit être placé à l’avant, de préférence sur la partie gauche de la route. Il est chargé de donner le « la » au cortège. Le chef de file doit prendre les décisions sur le parcours et indiquer aux autres motards les dangers potentiels sur la route. Autant que possible, ne le dépassez pas pour ne pas désorganiser la troupe.
Le 2ème est, pour sa part, chargé de sécuriser le groupe aux intersections dangereuses. Il s’arrête en sortie de virage pour donner des indications et se replace ensuite à l’avant-dernière place.
Enfin, le serre-file, placé en dernière position, doit être vigilant concernant les écarts importants et les éventuels accidents. Si possible, il doit pouvoir entrer en communication avec le chef de file (par intercom par exemple).
Adoptez de nouveaux réflexes lors des virages
Les motards ont naturellement l’habitude de chercher le point de corde dans les virages. Mais en groupe, cela peut être risqué, alors virez plus large en ralentissant votre allure suffisamment tôt.
Communiquez entre les membres du groupe
Une gestuelle permet aux motards d’avertir des dangers qui se présentent sur la route ou simplement des intentions de manœuvres :
- les obstacles ou trous à éviter sont en général désignés par un signe de la main ;
- les dangers de perte d’adhérence (glace, sable, huile…) peuvent être signalés avec le pied près du sol ;
- envie (ou besoin) de faire une pause ? Positionnez la main comme s’il s’agissait d’un oreiller ou faites le signe du poing fermé et du pouce allant vers la bouche et le message sera compris.
Soyez attentif comme si vous étiez seul
Suivre le groupe peut vite devenir dangereux si vous vous laissez bercer par le rythme général. Restez attentif à votre environnement car les dangers peuvent jaillir à n’importe quel moment.
Optez pour la loi du plus lent
Pour ne perdre personne en chemin, pensez à réguler votre vitesse en fonction du motard le plus lent. Pour y parvenir, c’est très simple : gardez toujours un œil sur votre rétroviseur et freinez si vous avez la sensation de créer un écart trop important avec la moto juste derrière vous. Si chacun à ce comportement, alors la vitesse se régulera facilement.
Pensez les dépassements comme une manœuvre individuelle
Pour ne pas vous mettre en danger lors des dépassements, envisagez la manœuvre sans suivre machinalement la moto devant vous. Mettez votre clignotant, déboîtez et dépassez pour vous rabattre derrière le groupe qui se reforme.
Quid des rassemblements ?
Dans le cas où la conduite en groupe est « susceptible d’avoir une incidence sur les conditions de circulations et sur la sécurité des usagers des voies », le rassemblement doit être déclaré à la préfecture (avec dates, parcours…), conformément au décret du 16 mai 2006 relatif aux concentrations et manifestations. Dès lors que 400 motos sont présentes, cette déclaration est obligatoire. Sinon, ce sera aux organisateurs d’évaluer le caractère « gênant » de l’événement.
Quand vous êtes à deux
On ne fait pas de la moto à deux comme on le ferait seul. Transporter un passager sur un deux-roues implique forcément une adaptation de la conduite pour garantir la sécurité de l’équipage. Suivez nos conseils pour rouler en duo à moto et arriver à bon port en toute sécurité.
Avoir un passager : quel impact ?
À moto, un passager influence le comportement du deux-roues. Il a un impact sur le centre de gravité et donc sur l’équilibre de la moto. Son poids joue un rôle sur l’efficacité du freinage, de l’accélération et aussi sur la force centrifuge lors de virages. Il est donc essentiel de suivre quelques règles de sécurité et d’adapter la conduite.
Avant le départ : préparer son passager :
Conduire une moto avec un passager se prépare. Il faut anticiper ses appréhensions éventuelles, le préparer aux gestes adéquats et l’équiper de façon à garantir sa sécurité :
- Former le passager : S’il s’agit de la première fois que votre passager monte sur un deux-roues, il est essentiel de prendre le temps de lui expliquer les sensations qu’il va expérimenter et comment il doit réagir selon les situations. De cette façon, il influencera le moins possible le comportement du véhicule. Indiquez-lui les mouvements qu’il a le droit de faire ou ne pas faire pendant la conduite. Faites preuve de pédagogie et de précision.
- Préparer sa moto : Vérifier l’état de la moto fait partie des impondérables avant de partir sur la route. Puisque le poids sur le deux-roues ne sera pas le même que d’habitude, portez une attention toute particulière à l’état des pneus. Pour garder une assiette horizontale, comprimez le ressort des amortisseurs arrière.
- Équiper son passager : Avant de prendre la route à moto en duo, assurez-vous que votre passager est bien équipé. Il s’expose aux mêmes risques que celui qui conduit la moto donc il doit porter au minimum : un casque à sa taille et homologué, des gants homologués. Pour davantage de sécurité, il est également conseillé de porter un blouson avec protection dorsale si possible, des bottes fermées et un pantalon avec des protections adaptées.
La communication : la clé pour réussir un voyage en moto à deux
Premier point à respecter pour un trajet à moto à deux réussi : la communication. Évidemment, communiquer avec son pilote est compliqué pendant qu’il conduit. Entre le bruit du moteur, le casque, les autres nuisances sonores extérieures : difficile d’attirer son attention. Il y a deux façons de faire. D’un côté, le pilote peut profiter des moments de ralentissement (feux de signalisation, stop, etc.) pour demander à son passager comment il va. De l’autre, le passager peut signaler au pilote lorsqu’il n’est pas à l’aise grâce à un code mis en place avant de partir. Par ailleurs, le passager doit toujours prévenir le pilote avant de descendre ou de monter.
Bon à savoir : le passager ne monte ou ne descend de la moto que lorsque le pilote le lui permet. Monter sur une moto s’effectue toujours à gauche du pilote.
Comment conduire une moto avec un passager ?
En tant que conducteur, vous êtes le seul maître à bord de votre deux-roues. Si vous avez l’habitude de rouler seul, il va falloir faire quelques ajustements dans votre conduite pour que votre passager passe aussi un bon moment à moto.
- Gardez vos distances : le poids supplémentaire que représente le passager sur la moto influe sur les distances de freinage. Il est donc essentiel de prévoir davantage de distance de sécurité pour vous laisser le temps de freiner en cas de besoin. Profitez-en pour lever le pied et ne pas rouler trop vite.
- Faites preuve de souplesse : restez souple dans vos commandes et évitez les accélérations trop brusques. Le passager risque d’être surpris et de ne pas avoir le comportement adapté.
- Faites des pauses : lorsqu’on roule à deux à moto, les pauses sont essentielles, plus encore que lorsqu’on roule solo. D’un côté, en tant que pilote, votre concentration doit être sans faille et vos bras sont mis à rude épreuve. De l’autre, la position statique du passager est tout aussi fatigante qu’elle est inconfortable. Par ailleurs, faire des pauses permet de communiquer avant de reprendre la route.
Comment être un bon passager à moto ?
Communément appelé « sac de sable » par les motards, le passager moto doit suivre quelques règles pour ne pas trop influer sur le comportement de la moto pendant qu’elle roule. La première règle est de se faire oublier. Pour y parvenir, il doit :
- Éviter les mouvements brusques : l’équilibre de la moto risque d’être ébranlé par un simple mouvement de tête ou de bras. Conservez la tête droite et restez dans l’axe du conducteur.
- Suivre les mouvements du conducteur : si le conducteur s’incline à gauche, faites de même. Attention à doser votre inclinaison pour ne pas déséquilibrer la moto.
La position du passager est un autre paramètre à ne pas négliger. Il doit s’asseoir près du conducteur pour éviter les turbulences en pleine vitesse. Il doit également serrer les genoux pour garantir une certaine stabilité. Pendant la conduite, le passager doit bien se tenir. Pour cela, il peut soit utiliser les poignées généralement placées à l’arrière soit s’agripper au conducteur. L’idéal est entre les deux : une main sur la poignée et une main sur le conducteur.
Quid de la circulation inter-files à moto ?
Jusqu’à présent, bien qu’interdite, la circulation inter-files était tolérée par les forces de l’ordre, mais elle pouvait légalement être sanctionnée par différentes amendes : dépassement par la droite, non-respect des distances de sécurité et, dans certains cas, vitesse excessive.
Après un premier test en 2016, la circulation inter-files est de nouveau expérimentée depuis le 2 août 2021dans 21 départements français dont les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne, la Gironde, l'Hérault, l'Isère, la Loire-Atlantique, le Nord, le Rhône (y compris la métropole lyonnaise), le Var, les Alpes-Maritimes, la Drôme, le Vaucluse, les Pyrénées-Orientales ainsi que les 8 départements de la région Île-de-France.
Qui est concerné par la circulation inter-files ?
Seuls les motos et les scooters sont autorisés à circuler entre les files dans les 21 départements.
Sur quelles routes ?
Les autoroutes et routes à au moins deux fois deux voies et terre-plein central (de minimum 70 km/h) peuvent permettre aux motards de remonter en inter-files. En ville, cette pratique reste donc interdite.
Les règles à respecter
- si la route compte trois voies de circulation, l’inter-files peut s’effectuer entre les véhicules les plus à gauche de la chaussée ;
- la circulation doit être dense et en files ininterrompues sur toutes les voies. Dès lors qu’une voie est fluide (à plus de 50 km/h), le deux-roues doit « se ranger » ;
- l’espace entre les véhicules doit être suffisant pour assurer la sécurité de tous. Les automobilistes doivent d’ailleurs se montrer vigilants : vérifications des angles morts, clignotants, trajectoires respectées…
- la circulation inter-files est interdite lors des chutes de neige (nous vous conseillons même de ne pas circuler du tout à moto dans ces conditions), si du verglas est présent ou en cas de travaux sur la chaussée ;
- le clignotant ou les distances de sécurité entre les motos sont à respecter, autant que pour la circulation « traditionnelle » ;
- enfin, la vitesse maximale autorisée en inter-files est de 50 km/h.
Stage moto : comment améliorer votre conduite en deux-roues
Stage moto : perfectionner sa conduite selon l’environnement
La météo est l’un des facteurs qui joue le plus sur la conduite d’une moto. Autre paramètre à prendre en compte : le cadre dans lequel on évolue. En effet, rouler en pleine campagne au soleil ne demande pas la même technique qu’évoluer en montagne sous la pluie.
Conduire en ville en toute sécurité
Se déplacer en ville à moto demande d’être concentré au maximum et d’observer constamment ce qu’il se passe autour de soi. Lors d’un stage moto dédié à la conduite urbaine, vous apprendrez à adopter la bonne attitude pour rouler en toute sécurité comme :
- savoir se placer pour être vu ;
- ne pas raser les voitures stationnées ;
- éviter de passer sur les plaques d’égouts et les bandes blanches.
Lors de ce stage, les encadrants ne manqueront pas de vous rappeler que même en ville, les protections (casque, blouson, chaussures) ne sont pas à négliger.
Appréhender les virages comme un professionnel
Faire une promenade en montagne à moto permet de s’offrir un maximum de plaisir… Encore faut-il savoir prendre de l’angle. Réaliser un stage spécialisé dans la conduite en montage est un bon moyen pour améliorer votre technique et ne plus avoir peur. Vous apprendrez à bien prendre les trajectoires et à acquérir une bonne position de conduite, entre autres.
Conduire sa moto sur route mouillée
Lorsqu’il pleut, vous ne souhaitez pas faire un tour de moto par peur du danger. Pourtant, il peut arriver que lors d’une sortie, la pluie s’invite : dans ce cas-là, vous ne pouvez pas lui échapper. Il faut alors adapter votre conduite pour éviter la chute. Un stage moto spécialisé dans la conduite sur route mouillée vous permet d’acquérir les bons réflexes pour éviter tout accident.
Les stages pour améliorer la maniabilité de sa moto
Garder l’équilibre à moto ou rouler avec un side-car demande d’avoir de la technique et une maîtrise totale de son deux-roues. Que ce soit pour retrouver les bons réflexes après une longue période sans pratiquer ou en acquérir de nouveaux, n’hésitez pas à effectuer des stages : les conseils des formateurs vous seront d’une grande utilité.
Maîtriser sa moto à basse vitesse
Vous avez du mal à rouler à une très petite allure ? En suivant un stage de perfectionnement moto spécialisé dans ce domaine, vous apprendrez les techniques pour trouver l’équilibre en toutes circonstances. Ainsi, vous n’aurez plus peur des démarrages en côte ou des virages en angle droit.
Rouler en sécurité avec un side-car
Partir à moto avec votre famille à l’aide d’un side-car, vous en rêvez. Or, vous n’avez jamais conduit une moto avec une roue en plus. Pour assurer la sécurité de vos passagers et la vôtre, réaliser un stage moto pour appréhender la conduite avec side-car vous permet d’envisager de longues sorties en toute confiance.
Bon à savoir : pensez aux stages sur-mesure. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des centres de votre région pour savoir s’ils proposent cette formule.
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