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Comment se passe un DPE et comment s’y préparer ?

Reposant sur une note, comprise entre A et G et attribuée par un professionnel, le diagnostic de performance énergétique permet à l’occupant d’un logement d’en anticiper le confort thermique et le montant de ses factures énergétiques. Si vous devez en faire réaliser un, sachez qu’il existe des astuces pour préparer la visite du diagnostiqueur. Explications.

Préparer un DPE : les informations à réunir

Le DPE doit être effectué par un professionnel certifié mais celui-ci ne se déplace pas avant d’avoir pu consulter quelques informations. Ainsi, tout diagnostiqueur devant intervenir dans votre logement va vous remettre une fiche de renseignements à remplir. 

 

Vous devrez notamment lui indiquer :

  • la date de construction du logement ;
  • la surface habitable ;
  • le nombre de niveaux inférieurs et supérieurs ;
  • les données techniques concernant l’isolation du plancher bas et des murs ;
  • les différents équipements de chauffage, de production d’eau chaude et de climatisation ;
  • la liste des derniers travaux effectués ;
  • le montant des charges dans le cas d’un bien en copropriété.

Bon à savoir

Le DPE est désormais obligatoire avant toute vente de bien immobilier et toute mise en location. En l’absence de ce document, après mise en demeure, un juge peut en effet décider de casser le contrat de vente ou le bail – il peut aussi simplement minorer le prix de cession ou le montant du loyer.

Attention, afin de lutter contre la mise en location de biens considérés comme des passoires énergétiques, le gouvernement a décidé d’interdire, progressivement, les baux pour les logements aux plus faibles performances énergétiques. Par exemple, les biens classés G+ ne peuvent plus être loués ; ce sera le cas en janvier 2025 pour ceux classés G, puis en 2028 des biens classés F.

La visite du diagnostiqueur

Une fois les informations obtenues, le diagnostiqueur peut se déplacer. Il commence par inspecter le bâtiment : nombre de logements et de niveaux, surface totale, inertie, ventilation. Ces informations vont lui permettre de connaître le « contexte » dans lequel se trouve le bien à diagnostiquer.

Concernant ce dernier, le professionnel en charge du DPE va analyser et déterminer :

  • la surface habitable ;
  • les surfaces soumises aux variations de l’air extérieur (entrée, portes, fenêtres, murs vers l’extérieur…) ;
  • l’ancien DPE ;
  • le type de vitrage et d’isolation ;
  • l’état de la chaudière et des équipements liés (radiateurs, système de production d’eau chaude sanitaire, plancher chauffant…) ;
  • la température dans différents endroits du bien ;
  • la présence ou l’absence de ponts thermiques et de zones mal isolées ;
  • le niveau d’éclairage naturel du bien.

 

Toutes ces données aboutiront à une note appelée étiquette énergétique, allant de A à G, et à l’obtention d’une étiquette climat. 

 

 

Avec le DPE, une série de recommandations

En plus du résultat de votre DPE, le diagnostiqueur va formuler plusieurs recommandations de travaux, permettant d’améliorer le résultat du diagnostic. Il pourra s’agir, par exemple, de changer les fenêtres, de renforcer l’isolation des murs donnant vers l’extérieur, de remplacer la chaudière.

En réalisant des travaux de rénovation énergétique, l’Anah estime qu’il est possible d’économiser en moyenne un peu plus de 50 % sur ses factures d’énergies.

 

DPE : combien ça coûte ?

Le prix du DPE va dépendre de plusieurs critères :

  • la taille du logement ;
  • l’endroit où il se trouve (principalement, la zone géographique, mais aussi le fait qu’il soit en ville ou à la campagne) ;
  • la date de construction ;
  • le nombre de mesures à réaliser.

En moyenne, le prix d’un diagnostic de performance énergétique s’affiche entre 80 et 150 euros. N’hésitez pas à demander plusieurs devis pour comparer les prestations intégrées.

 

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