Vous souhaitez bonifier votre DPE (Diagnostic de Performance Energétique) ? Vous envisagez de réaliser des travaux de rénovation énergétique au sein de votre logement ? Nous vous aidons dans votre projet en vous éclairant sur les modifications à apporter pour un meilleur bilan énergétique immobilier et en vous apportant toutes les clés pour réussir votre projet de rénovation énergétique.
Comment réaliser un DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un document qui donne une estimation précise de :
- La consommation énergétique d’une habitation
- Son taux d'émission de gaz à effet de serre
Il est réalisé par le vendeur d’un logement ou un bailleur et doit être remis à un acquéreur ou au locataire.
Il est impératif de faire réaliser un DPE ou de consulter celui qui vous a été remis lors de l’acquisition du bien.
Pour établir un DPE, il est nécessaire de s’adresser à un diagnostiqueur professionnel certifié. Les résultats de son analyse prendront la forme de deux étiquettes, indiquant la performance énergétique du logement sur une échelle de A à G :
- L’étiquette Énergie
- L’étiquette Climat
Dans le détail, on trouvera également des informations sur les caractéristiques du logement et de ses équipements de chauffage, liés à l’eau ou à l’air. Toutes les informations présentes dans le DPE peuvent contribuer à orienter la prise de décision concernant le projet de rénovation énergétique.
Les résultats d’un DPE doivent impérativement être envoyés à l’Ademe par le diagnostiqueur. Un oubli peut occasionner une amende.
Comment améliorer son DPE ?
Faites des travaux d’isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d’un DPE consiste à réaliser des travaux d’isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l’état de l’isolation des combles perdus ou habitables. Autres zones à isoler en priorité : les murs et les ouvertures (fenêtres, portes, etc.).
L’isolation a particulièrement son importance dans les anciennes maisons. Selon l’Ademe, les maisons datant d’avant 1974 et non isolées laissent en effet échapper une importante quantité de chaleur. Les plus grosses déperditions passent par :
Emplacement | Déperditions de chaleur |
---|---|
Le toit | Entre 25 et 30 % |
Les murs | Entre 20 et 25 % |
Les fenêtres | Entre 10 et 15 % |
Le fait de réaliser les travaux d’isolation thermique avant d’autres types de travaux vous permettra de mieux choisir le dimensionnement des équipements de chauffage (chaudières, poêles, pompe à chaleur).
Bon à savoir : dans le cadre de travaux d’isolation, il ne faut pas négliger la bonne aération du logement. Pensez à la pose d’une VMC performante pour homogénéiser la température et brasser l’air intérieur.
Optimisez votre système de chauffage
Autre point majeur pour un meilleur bilan énergétique : des travaux sur le système de chauffage. Dans certains cas, il peut être judicieux de changer de source d’énergie pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Dans d’autres cas, il suffit de poser des robinets thermostatiques ou de calorifuger les tuyaux de chauffage. Demandez conseil à un chauffagiste pour connaître les différentes options.
Bénéficiez de l’aide TotalEnergies mon énergie tout compris pour effectuer vos travaux de rénovation énergétique et réduire votre facture.
Travaux de rénovation énergétique : quel coût et quelles aides ?
Remplacement du système de chauffage : combien ça coûte ?
Vous souhaitez remplacer votre appareil de chauffage pour un dispositif moins énergivore ? Il existe de nombreuses alternatives à prix tout aussi variables (Source Ademe) :
Chaudière à condensation gaz | 3 000 à 5 000 € |
---|---|
Chaudière à condensation fioul | 3 700 à 7 000 € |
Chaudière à micro-cogénération | 12 000 à 20 000 € |
Chaudière à granulés automatique | 7 000 à 18 000 € |
Chaudière à bois performante | 6 000 à 20 000 € |
Pompe à chaleur géothermique | 13 000 à 20 000 € |
Pompe à chaleur aérothermique | 10 000 à 15 000 € |
Selon le dispositif choisi, il faudra peut-être calorifuger l’installation. Une opération qui coûte entre 5 et 10 € le mètre linéaire.
Travaux d’isolation : combien ça coûte ?
Pour les travaux d’isolation, deux principaux facteurs influent sur le prix, à savoir :
- La surface et le volume des pièces à isoler : Plus la surface sera importante, plus le coût sera évidemment élevé. En fonction du budget alloué aux travaux, il peut être intéressant de se focaliser sur les travaux d’isolation qui réduiront le plus les déperditions de chaleur. Dans les logements anciens non ou très peu isolés, le toit, les murs et les fenêtres sont à prioriser en matière d’isolation.
- Le type d’isolant choisi : Il existe une grande variété d’isolants sur le marché. Il est ainsi possible d’en trouver à partir de 3 € le mètre carré pour la laine de verre par exemple, à plus de 60 € pour les panneaux isolants sous vide, par exemple. La résistance thermique (« R »), la conductivité (Uw, exprimée en W/m2.K) doivent guider le choix des isolants.
Les autres dépenses à prévoir
Outre le matériel à installer ou poser, il faut aussi prendre en considération le coût de la main d’œuvre qui sera facturée par l’entreprise en charge des travaux.
Il est par ailleurs nécessaire de se prémunir en cas d’imprévus. Une enveloppe de réserve équivalente à environ 10 % du coût global du projet doit être prévu, lorsque cela est possible.
De nombreuses aides existent pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique
Avant de vous lancer dans un projet de rénovation énergétique, prenez le temps de vous renseigner sur les aides dont vous pouvez bénéficier. Il en existe en effet plusieurs et vous pourrez potentiellement réduire le coût de votre projet :
- Le dispositif « Coup de pouce économie d’énergie » : Il permet aux particuliers de bénéficier, sous conditions de ressources, de primes lorsqu’ils réalisent des travaux d’isolation thermique ou de rénovation de chauffage. Les travaux doivent être réalisés auprès d’entreprises ayant signé une charte avec le ministère de la transition écologique et solidaire.
- MaPrimeRénov’: Elle remplace le crédit d’impôt transition énergétique et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité ». Pour en bénéficier, le logement dans lequel les travaux s’effectuent doit être votre résidence principale.
- L’aide « Habiter mieux sérénité » : Elle vise à accompagner les foyers aux revenus modestes dans la réalisation de leurs travaux. Pour les foyers aux revenus très modestes, le montant de l’aide représente jusqu’à 50 % du montant des travaux (hors-taxes) et il peut atteindre jusqu’à 15 000 €. Pour les foyers aux revenus modestes, l’aide ne couvre que 35 % du montant des travaux (HT) avec un plafond maximum de 10 500 €. Une prime « Habiter mieux », qui équivaut à 10 % du prix total de vos travaux (HT), peut s’ajouter à cette aide.
- L’éco-prêt à taux zéro : C’est un prêt à taux d’intérêt nul qui vous permet de financer vos travaux d’économie d’énergie. Il est remboursable sur une période maximale de 15 ans.
- La TVA à 5,5 % : Vous pouvez bénéficier d’une réduction de TVA pour aider à financer vos travaux de rénovation énergétique.
Chez TotalEnergies, nous vous proposons de construire ensemble votre projet de rénovation énergétique.
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