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Comment bien choisir sa pompe à chaleur ?

Vous souhaitez profiter d’un grand confort thermique tout en optimisant vos dépenses énergétiques ? Une pompe à chaleur (PAC) se présente comme une solution parfaitement adaptée. Différents types de PAC, puissance, dimensionnement, performances, prix : retrouvez tous les critères à prendre en compte pour bien choisir votre pompe à chaleur.

1. Le type de pompe à chaleur

Au moment de choisir votre pompe à chaleur (PAC), il convient de définir l’installation la plus adaptée à votre logement. On distingue trois grands types de pompe à chaleur :

  • les PAC aérothermiques : PAC air/air et air/eau ;
  • les PAC géothermiques : PAC sol/eau et sol/sol ;
  • les PAC hydrothermiques : PAC eau/eau.
Pompe à chaleur

 

Les pompes à chaleur aérothermiques

Il s’agit du type de pompe à chaleur le plus répandu et plébiscité par les utilisateurs.

Les PAC aérothermiques puisent les calories contenues dans l’air extérieur ou intérieur pour les transmettre à l’eau de votre réseau de chauffage.

Les modèles air/eau ne sont compatibles qu’avec les radiateurs basse température ou les planchers chauffants. Les PAC air/air fonctionnent, elles, avec des ventilo-convecteurs électriques – comme un radiateur traditionnel – afin de chauffer votre intérieur, ou le rafraîchir si vous disposez d’une climatisation.

Les PAC aérothermiques se montrent avantageuses pour plusieurs raisons : elles restent plus abordables que les autres modèles (voir ci-dessous) et peuvent, en fonction du modèle choisi, s’installer aussi bien à l’intérieur ou à l’extérieur de votre habitation. Il peut être pertinent de choisir une pompe à chaleur aérothermique si vous habitez une région où le climat est doux

Les pompes à chaleur géothermiques

Les PAC géothermiques puisent les calories présentes dans le sol pour alimenter votre circuit de chauffage. Ce type de pompe à chaleur propose deux modes de fonctionnement :

  • la captation horizontale : ces capteurs nécessitent une surface équivalente à 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer ;
  • la captation verticale : grâce à deux sondes de 50 m de profondeur (pour une habitation de 120 m²). C’est le type de captation le plus performant.

Le bon rendement d’une PAC géothermique dépend de la nature de votre sol. Également, cette solution implique de posséder un terrain de grande superficie

Les pompes à chaleur hydrothermiques

Enfin, les PAC hydrothermiques utilisent les calories présentes sous terre, dans l’eau. Ce type de pompe à chaleur se montre très intéressant si vous disposez de ressources d’eau importantes sur votre terrain comme des nappes phréatiques. Si elle se montre très performante, la PAC eau/eau implique toutefois une utilisation avec des radiateurs basse température ou un plancher chauffant.

Bon à savoir

L’installation d’une pompe à chaleur hydrothermique nécessite une autorisation administrative pour modifier les sous-sols et accéder à la nappe phréatique.

2. La puissance et le dimensionnement

Pompe à chaleur

 

Bien choisir sa pompe à chaleur passe également par la définition précise de la puissance et donc le bon dimensionnement de votre installation. C’est même un critère primordial au moment de l’achat.

La puissance calorifique de votre PAC – exprimée en kilowatt (kW) – va varier en fonction de vos besoins et de la quantité de chaleur nécessaire à produire pour un confort optimal dans votre logement.

En effet, une pompe à chaleur puissante ne signifie pas pour autant qu’elle va se montrer adaptée et efficace.

Le bon dimensionnement de votre PAC se montre nécessaire pour des performances et une durée de vie optimisées.

En cas de surdimensionnement – si la puissance de la PAC est trop élevée – vous vous exposez à une augmentation du nombre de cycles marche/arrêt, une consommation électrique plus importante et une usure plus rapide de votre installation. Sans compter le prix d’achat, plus important.

À l’inverse, si la puissance est trop faible – on parle alors de sous-dimensionnement – la PAC ne pourra pas couvrir tous les besoins en chauffage de votre habitation. Vous ne bénéficierez donc pas d’un confort thermique suffisant et devrez probablement installer un chauffage d’appoint plus énergivore.

Pour évaluer correctement la puissance et le dimensionnement le plus adapté à vos besoins, il est conseillé de vous tourner vers un installateur professionnel, près de chez vous, qui saura vous conseiller.

3. Le coefficient de performance

Autre critère important lors du choix de votre pompe à chaleur : son coefficient de performance, ou COP. Déterminé par la puissance de votre installation, cet indicateur va vous permettre de connaître le rendement de votre PAC. Autrement dit, le rapport entre l’énergie thermique restituée par l’équipement et l’électricité consommée pour y parvenir.

Actuellement, la majorité des pompes à chaleur propose un COP compris entre 3 et 7. Plus concrètement, pour un COP de 3, cela signifie que pour 1 kWh d’électricité, la PAC va émettre 3 kWh de chaleur. Par conséquent, plus le COP est élevé, plus vous réaliserez des économies d’énergie.

Il est tout de même important de noter qu’au moment de l’achat, il n’est pas pertinent de comparer les coefficients de performances de deux types de PAC différents. Les critères d’évaluation du COP ne seront pas les mêmes pour une pompe à chaleur géothermique et aérothermique, par exemple.

4. Le prix

Votre budget reste un critère évidemment déterminant au moment de choisir une pompe à chaleur. Le prix de la PAC est amené à varier en fonction du modèle choisi et de sa puissance.

À titre d’exemple, pour un logement de 120 m² :

  • PAC air/air : entre 5 000 et 8 000 euros ;
  • PAC air/eau : entre 6 000 et 13 000 euros ;
  • PAC eau/eau : entre 6 000 et 12 000 euros ;
  • PAC sol/eau : entre 8 000 et 12 000 euros ;
  • PAC sol/sol : entre 9 000 et 15 000 euros.

Ces prix indicatifs ne prennent pas en compte les frais d’installation de votre pompe à chaleur, qui peuvent varier entre 900 et 2 500 euros, en fonction du type de PAC et des tarifs appliqués par l’installateur professionnel.

Vous pouvez toutefois bénéficier d’aides financières pour vos travaux de rénovation énergétique, dont l’installation de certaines pompes à chaleur (air-eau, par exemple), parmi lesquelles :

  • MaPrimeRénov’ ;
  • MaPrimeRénov’ Sérénité ;
  • l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ;
  • la TVA à taux réduit à 5,5 % ;
  • les aides des collectivités locales : commune, département, région, etc.

 

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