L’hiver approche et vous vous apprêtez à réutiliser votre poêle à bois pour chauffer votre logement ? Pour être certain qu’il fonctionne bien, dans de bonnes conditions de sécurité, il est essentiel de bien l'entretenir. Voici comment procéder.
Pourquoi entretenir son poêle à bois ?
Bien entretenir son poêle à bois, c'est essentiel. Et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il en va de la sécurité des habitants du logement : au fur et à mesure des combustions, le conduit d'évacuation des fumées de l'équipement s'encrasse, ce qui augmente les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone.
Ensuite, l'entretien du poêle à bois permet d'optimiser les performances et le rendement de l'appareil. On estime en effet qu'un millimètre de suie dans le conduit peut provoquer jusqu'à 10 % de consommation de bois en plus, ce qui contribue à l'augmentation des factures énergétiques.
Enfin, un poêle bien entretenu est un poêle qui dure longtemps. Mieux vous entretenez votre appareil, plus vous repoussez donc le moment où un changement — forcément coûteux — devient nécessaire.
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La question du stockage du bois
Avant même de songer au nettoyage de son poêle à bois, il est important de s'assurer du bon stockage du combustible. C'est en effet la condition sine qua none pour éviter une surproduction de suie ! Ainsi :
- Stockez votre bois en intérieur, afin de le protéger de l'humidité.
- Conservez-le pendant deux ans avant de le placer dans le foyer de votre équipement, pour qu'il soit parfaitement sec.
- Ne le placez pas directement sur le sol, afin d'éviter les remontées d'humidité. Une palette constituera une solution de stockage idéale.
Assurez-vous, par ailleurs, de choisir le bon bois pour votre poêle. Les feuillus durs (le charme, le chêne, l'orme, le noyer...) sont les plus adaptés, puisqu'ils produisent un bon niveau de chaleur sans surproduction de suie. D'autres essences comme le peuplier et le saule ont tendance à brûler plus vite ; ils doivent être réservés au démarrage du feu.
Entretien du poêle : quand y penser ?
Ramonage et nettoyage sont les deux solutions pour bien entretenir son poêle à bois. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ces opérations.
Le ramonage, au moins une fois par an
Comme pour une chaudière fonctionnant au gaz ou au fioul, un poêle à bois doit être entretenu au moins une fois par an, avant la saison de chauffe. Le professionnel que vous aurez choisi vérifiera l’état de votre appareil et fera le ramonage des conduits d’évacuation des fumées : au fil du temps, les parois des conduits ont en effet tendance à accumuler des débris, des cendres ou encore de la suie.
Un entretien annuel est donc essentiel pour assurer un fonctionnement optimal du poêle, obtenir une bonne combustion et limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone et d'incendie. L’opération coûte en moyenne de 50 à 120 €. Dans certains départements, il est obligatoire de faire ramoner le conduit deux fois par an : pour savoir quelle est la règle dans votre commune, renseignez-vous auprès de la mairie ou de la préfecture.
Quoiqu’il en soit, si vous utilisez de manière intensive votre poêle, il est préférable de prévoir deux ramonages par an. Vous pouvez par exemple prévoir un rendez-vous en amont de la saison de chauffe, et un autre à l'arrivée du printemps.
Une fois le ramonage effectué, le professionnel qui est intervenu sur votre installation vous remettra un certificat de ramonage. Conservez-le : il peut vous être demandé par votre assurance habitation, notamment en cas de sinistre.
Bon à savoir
Il est préférable de ne pas attendre la dernière minute pour prendre rendez-vous avec une entreprise de ramonage. Si vous appelez au tout début de l’hiver, vous aurez en effet peut-être du mal à obtenir un rendez-vous dans des délais raisonnables.
Le nettoyage, au quotidien, ou presque
En complément des opérations d’entretien, il est aussi très utile de réaliser soi-même le nettoyage du poêle avant de le redémarrer. Vous pouvez ainsi :
- Débarrasser régulièrement la chambre de combustion des cendres et autres débris, comme les morceaux de bois.
- Vider le cendrier.
- Nettoyer les charnières et les poignées et vérifier qu’elles fonctionnent bien : si nécessaire, n’hésitez pas à huiler les charnières.
- Nettoyer les vitres du poêle, en utilisant par exemple une éponge ou un chiffon humides. Pour les traces récalcitrantes, utilisez des cendres, c’est très efficace !
- Remplacer tout élément endommagé. Si la vitre de votre poêle est fendue par exemple, changez-la avant de rallumer votre appareil.
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Bon à savoir
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