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Qualité du carburant thermique : comment est-elle déterminée ?

Choisir un carburant de qualité est essentiel pour préserver les performances de votre véhicule sur le long terme. C’est pourquoi, chez TotalEnergies, nous travaillons à améliorer en permanence la qualité de nos carburants pour optimiser le fonctionnement de votre véhicule et réduire son empreinte carbone. Dans cet article, nous vous présentons les critères de qualité d’un carburant, les contrôles mis en place pour vérifier cette qualité et notre offre en carburants TotalEnergies.

Quels sont les critères de qualité d'un carburant ?

Plusieurs critères doivent être respectés pour la fabrication d’un carburant. Parmi eux figurent notamment : 

Il s’agit du poids du produit pour un volume donné. Elle dépend de la température du produit. À 15°C, elle est en moyenne de 830 kg/m³ (830 kg pour 1 m³) pour le gazole et 745 kg/m³ pour les essences. Pour rappel et comparaison, l’eau a une masse volumique de 1 000 kg/m3.

Il s’agit de la quantité de liquide évaporée en pourcentage et mesurée à des températures définies (250°C et 350°C pour un gazole par exemple). Cela permet de caractériser le produit en fonction de la proportion de fractions légères, moyennes et lourdes qui le composent.

C’est la quantité totale de soufre contenue dans le produit. Le soufre a un impact important sur l’environnement notamment sur la formation de pluies acides. Depuis plusieurs années cette teneur diminue. Elle est aujourd‘hui limitée à 10 mg/kg pour les carburants routiers (gazole, essence) et à 20 mg/kg pour le gazole non routier. Le soufre est un polluant des systèmes de post-traitement des gaz d’échappement, et réduit donc leur efficacité et leur durée de vie.  

C’est la quantité d’eau dissoute contenue dans les produits liquides (essences, gazoles…). Créée par un phénomène de condensation, d’infiltration ou de ruissellement, l’eau peut stagner en fond de cuve ou de réservoir. Cette eau accumulée peut entraîner l’oxydation des parties métalliques et peut être à l’origine de la prolifération de micro-organismes. La présence d’eau dans les réservoirs peut également provoquer des pannes. Il est donc important de vérifier régulièrement l’absence d’eau à l’aide d’une pâte détectrice d’eau.  

Le point de trouble est la température à laquelle le gazole devient trouble suite à l’apparition de cristaux de paraffines, visibles à l’œil nu. L’apparition des cristaux est liée à une chute de température. Cette valeur, qui en général ne peut pas être modifiée par l’ajout d’additif carburant, est liée à la qualité du pétrole brut et aux procédés de raffinage utilisés. À noter : plus cette température est basse, meilleure est la résistance au froid du produit.  

C’est une mesure réalisée en laboratoire. Elle simule le passage d’un gazole à travers un filtre de 45µm à différentes températures. La TLF est la température minimale pour laquelle un volume déterminé de carburant traverse en un temps limite l’appareil de filtration. À noter : là encore, plus cette température est basse, meilleure est la résistance au froid du produit. Cette analyse est importante dans les moteurs, mais elle n’est pas totalement représentative de la réalité terrain. Elle permet simplement de caractériser la résistance au froid des produits et de les classer entre eux. La spécification TLF est différente selon les saisons. La saison hiver va du 1er octobre au 31 mars et la saison été du 1er avril au 30 septembre. En hiver, un gazole standard devra justifier une TLF de -15°C maximum contre 0°C l’été. En France, pour les régions les plus froides de l’Est du pays, TotalEnergies distribue Excellium Diesel Grand Froid, un produit plus résistant au froid avec une TLF maximum de -21°C. 

Comment se passent les analyses pour évaluer la qualité du carburant ?

Les États membres de l’Union européenne sont dans l’obligation de surveiller la qualité des carburants vendus en stations-service et la réduction de leur teneur en soufre. Des directives européennes ont notamment été établies en ce sens. Dans ce cadre, tout un dispositif de surveillance est mis en œuvre par la Direction générale de l’énergie et du climat.  

Les échantillons à prélever

La Direction générale de l’énergie et du climat a donc fixé un plan annuel de contrôles à respecter, précisant notamment le nombre minimum d’échantillons de carburant à prélever :

 

• 200 échantillons de SP95 ou SP98 ;  

• 200 échantillons de gazole ;  

• 200 échantillons de SP95-E10 ;  

• 4 échantillons de E85.

Le saviez-vous ?

Les combustibles liquides non vendus dans les stations-service sont également soumis à des contrôles qualité. Le gazole non routier, le fioul domestique et les fiouls lourds, le diesel marine léger ainsi que le gazole pêche sont concernés. Dans ce cas, les prélèvements sont réalisés dans les dépôts.  

Les résultats des analyses de carburant 

Chaque année, toutes les données statistiques issues des analyses des prélèvements sont transmises à la Commission européenne. Cette dernière les met d’ailleurs à disposition du public directement sur son site. Les résultats sur la qualité des carburants sont aussi présentés dans l’édition du Panorama Énergies-Climat, dans le chapitre sur les prix et la distribution des produits pétroliers.  

Les résultats sont généralement positifs, avec un taux global de non-conformité très faible. Sur plus de 600 échantillons de carburant prélevés, soit à peu près 20 000 analyses, environ 0,1 % des caractéristiques contrôlées sont indiquées comme non-réglementaires.  

Généralement, les caractéristiques non conformes portent sur deux aspects du carburant :   

  • le point éclair : pour le gazole, ce critère est parfois non conforme à cause de la présence de composés volatils entraînant un risque d’inflammation ou d’explosion. En cause, l’infiltration d’une infime quantité d’essence dans les cuves dédiées à la vente de gazole au moment de leur remplissage.  
  • la pression de vapeur : pour les supercarburants, ce point est dit non conforme si les règles en vigueur après les changements de saison (hiver-été) ne sont pas respectées.  

Fait notable : les résultats des analyses des échantillons de combustibles (environ 5 000 par an) ont toujours été conformes aux règles en vigueur ces dernières années.   

Les distributeurs de carburants visés par d’éventuelles non-conformités sont très rapidement contactés par la Direction générale de l’énergie et du climat. Des mesures de correction et de prévention doivent alors être mises en œuvre.   

Dans le cas où la sécurité des utilisateurs est menacée, la vente du carburant en question est suspendue provisoirement. Quant aux suspicions de fraudes, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes peut exiger des enquêtes.

 

L'expertise de TotalEnergies en matière de carburant

Les équipes de TotalEnergies, soit 550 chercheurs répartis sur 3 centres, travaillent constamment à l’amélioration de la qualité des carburants qui vous sont proposés sur le territoire et à l’étranger. Au fil des années, la composition des carburants s’est améliorée afin d’optimiser les performances de votre véhicule et réduire son empreinte sur l’environnement. 

Une formulation sur mesure

La performance des carburants TotalEnergies repose en partie sur l’ajout d’additifs. Chaque type de carburant dispose d’une formulation sur mesure ayant plusieurs objectifs : 

 

• Améliorer la combustion ;  

• Limiter la corrosion afin de protéger les pièces sensibles ;  

• Limiter l’encrassement des injecteurs et des soupapes ;  

• Éviter l’usure prématurée du moteur ;  

• Limiter les émissions de CO2 du véhicule.  

Selon les carburants, des antioxydants, des désémulsifiants, des détergents, des ré-odorants, des agents anti-mousse ainsi que des éléments pour renforcer la résistance au froid peuvent être ajoutés afin d’améliorer leur performance.

 

 

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